navere01c1fb643c91375d93ac16b47bf6cce.html navere01c1fb643c91375d93ac16b47bf6cce.html Méthodologies | objectif bac navere01c1fb643c91375d93ac16b47bf6cce.html
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methodes : Le Commentaire lineaire

LIRE

TRAVAILLER

ECRIRE

 

 

A l’écrit du bac de français, deux types d’exercices  seront proposés : la dissertation et le commentaire composé. Deux exercices basés sur de véritables compétences littéraires. C’est dire que plus on a lu d’auteurs et œuvres de ces grands auteurs, plus l’on acquiert de connaissances utilisables à l’écrit.

 

Enfin, contrairement à ce que pensent souvent les élèves, l’oral est plus à même de vous permettre d’avoir une bonne note que l’écrit. En général, les élèves craignent l’oral parce qu’ils redoutent de se retrouver face à face, à nu devant le prof. Or, prof, on a tous été élève et on sait parfaitement ce qu’on a vécu au bac.

 

Le commentaire composé (ou commentaire littéraire ce qui est une autre manière de parler de la même chose) est sans doute le type de devoir qui reste le plus abordable à la plupart des élèves parce que proche de l’explication orale de texte (proche n’est cependant pas identique, loin de là !).

 

  1. ON COMMENCE PAR PENSER AVANT DE SE LANCER

 

Réfléchir aux éléments qui constituent le texte 

Le commentaire composé vise à expliquer à un lecteur plutôt néophyte ce que l’auteur a voulu exprimer, s’il est possible de penser que ce texte manque de clarté pour un lecteur moyen ; mais en dehors de cet aspect, il s’agit de montrer :

 

  • Où l’auteur nous conduit,

 

  • Par quels moyens littéraires, par quels effets (grammaire, figures de styles, effets de style…) il le fait,

 

  • Enfin, cerise sur le gâteau, on va vérifier si tu rends ton devoir suffisamment attrayant pour tenir ton lecteur en haleine. Et c’est à ce niveau qu’interviennent ou non tes qualités et tes capacités de rédaction - voire d'écrivain ! -, comme le fait d’une autre manière un bon auteur de roman.  

 

Inutile de flipper !

 

TOUT CECI VOUS LE CONNAISSEZ DEJA !

Dès l’entrée en école primaire et jusqu’en première, tu n’as cessé d’apprendre – et de vérifier des acquisitions par des « piqûres de rappel » – la grammaire (temps utilisés, écart de construction de langue par rapport aux habitues, nature et fonction des mots ; un vocabulaire permettant de désigner avec des mots « savants » le fonctionnement de la langue – allitération, hyperbole, métaphore, focalisation externe ou interne…). Ce vocabulaire pour analyser la langue est très attendu par les correcteurs parce qu’il est ce qui démontre que l’élève jongle avec ces notions et qu’il sait utiliser un vocabulaire spécifique pour désigner tel ou tel procédé littéraire utilisé par l’auteur pour suggérer tel ou tel effet à son lecteur. En même temps, si tu as oublié un ou plusieurs de ces noms savants, le plus important reste tout de même de savoir leur effet, leur fonctionnement et donc, au fond, à quoi ils servent ! 

 

Tous ces éléments sont disponibles sur mon site, servis sur un plateau à qui cherche intelligemment.

 

  1. LE FOND ET LA FORME, DEUX INDISPENSABLES

 

Deux indispensables à ne pas séparer ! Parce que cela semble plus facile à certains élèves et qu’ils ont appris à faire attention aux effets de grammaire et de style, ils vont d’abord évoquer l’écriture puis passer au sens qu’ils peuvent trouver au texte.

 

Erreur fatale ! En effet, les deux sont liés puisque les effets stylistiques ont pour raison d’être de mettre en valeur le sens. Comme dans un film policier, où la musique permet d’intensifier le suspens…

 

On s’attache donc à analyser le sens du document en fonction de ses effets en intégrant cette étude dans différentes parties du devoir jusqu’au sens mis en valeur par les éléments d’analyses qui précédaient et parce qu’il prend à la lumière du raisonnement qu’on met en place la dimension d’une vérité évidente…mais qu’on n’avait pas forcément vue.

 

Pour approfondir les notions de fond et de forme et éviter de les séparer…

 

Clique ci-dessous

 

Mieux comprendre le lien entre forme et fond

 

  1. LE SQUELETTE A NU DE TOUT COMMENTAIRE

 

Comme la dissertation, et en général tout écrit dans bien des matières eu lycée ou à l’université, les développements d’un peu d’ampleur suivent une structure – une colonne vertébrale – identique :

 

  1. Une Introduction

  2. Un développement qui comprend de 2 à 3 parties en général.

Evidemment, chaque partie se structure en paragraphes qui marquent chaque fois une partie du raisonnement qui a son unité, aide le lecteur à suivre celui qui s’adresse à lui, tout en permettant au correcteur de bien vérifier que vous savez construire un raisonnement.

  1. Une conclusion

  • Bien marquer chaque partie en sautant au moins une ligne avant de commencer la partie suivante. Je conseille aussi lorsqu’il s’agit d’une partie et non d’une sous-partie de la terminer par une phrase de transition afin d’introduire la partie suivante.

  • Ne pas oublier non plus que lorsqu’on cite le propos d’un personnage de l’œuvre dont on parle, ou celui d’un auteur, voire d’un critique de l’encadrer de guillemets. Lorsqu’on évoque un titre d’œuvre de souligner ce titre. Enfin tout paragraphe commence un ou deux carreaux plus loin (ou l’équivalent sur une copie de bac), à distance de la marge ou de l’alignement gauche des lignes. Un mot ne se coupe pas n’importe comment pour aller à la ligne. Il vaut mieux si vous avez oublié la règle, aller directement à la ligne.

 

IV.       STRUCTURER LE DEVELOPPEMENT : LE PLAN

 

Trouver un plan est avant tout une habitude de réflexion sur les textes. On ne trouve pas de plan tout fait parce que le plan est une logique et si tu n’a pas acquis ces types de logiques, même avec le plan, tu risques d’être perdu.

C’est la raison pour laquelle :

  1. Il vaut mieux s’exercer beaucoup et commencer ce type d’exercices en 2nde.

  2. Une fois devant le texte à étudier, on commence par s’imbiber du texte. Ensuite on tire une analyse en se demandant ce que vise l’auteur. De quoi parle-t-il ? Quelle est la visée profonde, mais quelles sont les éléments qui accompagnent cette visée profonde ?

Pris ainsi, on peut comprendre que le plan partira de l’étude d’un élément qui est dans le texte quasiment d’un bout à l’autre mais qui permettra, en basculant sur l’étude d’un deuxième élément, qui découlera ou non du premier et qu’on pourra articuler sur le dernier qui permet enfin de rendre compte le plus globalement du document étudié. Le mouvement que je propose consiste à partir du moins important, pour aller à ce qui donnera la vision la plus complète et la plus large du texte. Ce mouvement permet de donner une impulsion à l’étude d’ensemble du texte.

  1. Si l’on n’y arrive pas, faire un plan dans le désordre vaut mieux que ne rien faire du tout. Néanmoins, tous les élèves réussissent, en y mettant le travail nécessaire et le temps, à bien faire un plan. C’est un des exercices que l’on fait en collège et qui justement permet bien souvent de voir le mouvement du texte. Et ce mouvement part de plus petit pour arriver à plus large et plus fondamental afin d’intéresser le lecteur.

 

  1. L’INTRODUCTION DE COMMENTAIRE LITTERAIRE

 

  1. Présentation du contexte de l’œuvre

Il est pratique de commencer par évoquer le passage étudié dans un contexte plus général. Outre le fait que c’est un moyen d’amener l’étude d’un texte en ne disant pas que c’est ce que l’on fait[1], c’est aussi le moyen pour le correcteur de découvrir l’étendue des connaissances de l’élève à travers le devoir rendu.

 

  1. Indiquer brièvement les caractéristiques du texte :

L’auteur du texte,

La période où se situe le texte,

Son emplacement de ce dernier dans l’œuvre[2].

Son genre, son registre littéraire.

 

  1. Quelle en est la problématique ?

 

La problématique permet de poser en fin d’introduction une question qui va permettre en y répondant d’expliquer le texte selon le plan élaboré.

 

  1. Annonce du plan

 

L’annonce du plan permet de disposer d’un « fil conducteur » et aussi de vérifier si, arrivé à la fin de son devoir, l’engagement du plan, le raisonnement a été respecté.

 

Si tu ne l’as pas fait, il est toujours temps, de rectifier :

  • soit l’annonce du plan (c’est sans doute plus simple),

  • soit l’orientation que prend le développement si le temps restant le permet.

 

  1. LA CONCLUSION

 

La conclusion témoigne que l’on a achevé la réflexion sur le texte qu’on avait à étudier. Elle est concise, mais évite de laisser un point du raisonnement de côté. C’est elle qui donnera la touche finale sur laquelle l’examinateur restera en grande partie

 

1. Annonce du plan

​

La conclusion est d’abord une récapitulation du raisonnement que l’on a mené sur le texte, sur son analyse, et donc, en rappelant l’itinéraire suivi – qui n’est autre que le plan – le bilan auquel on accède. S'il y a un effet de surprise, il ne se trouve guère dans la conclusion, mais bien plutôt là où le raisonnement de la dernière partie a pu nous conduire. Si tu n'es pas suffisamment expérimenté, oublie !

 

2. Elargissement

​

Le bilan fait, on peut toujours – sans que ce soit une nécessité surtout si la conclusion est un peu longue – faire un lien entre le texte et le bilan qu’on en tire avec soit l’évolution de l’auteur, de son œuvre, d’autres artistes…

 

 

[1] on comprend sans qu’on le dise, que le personnage qu’on découvre dans tel roman est le personnage principal

[2] Cela permet à un moment ou à un autre dans le développement d’évoquer le courant littéraire – de faire des rapprochements ou des oppositions entre l’écrivain et d’autres auteurs de la même époque….

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FOND ET FORME : UN PIEGE A EVITER !

Forme et Fond

Souvent un petit schéma vaut mieux que beaucoup de paroles ! Alors, voilà 

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